Le mal Nutrition

La bouffe fait mal… d’un extrême à l’autre. Ça a commencé avec Une heure sur terre, ensuite le blogue de l’Agence Science-Presse, ensuite le reportage de L’épicerie. Ça fait mal. Problème fou, d’une société de l’excès, de l’obsession.

Premier choc:
Une heure sur Terre: Saison 2010: Épisode 17 : L’Amérique obèse
« Huntington, en Virginie-Occidentale, est aux prises avec un problème de poids. C’est l’une des villes américaines qui connaît le plus haut taux d’obésité. Ici on sert des hamburgers géants et les enfants ne savent pas reconnaître une pomme de terre ou une tomate. Un jeune cuisinier britannique lance sa bataille contre ce fléau qu’est l’obésité. »
Je n’en reviens juste pas! Le pire, c’est le directeur d’école qui dit que sa mission n’est pas de « faire l’éducation de l’alimentation » et que puisque les légumes frais coûtent plus cher, ils ne peuvent pas en servir aux enfants le midi… Et les enfants qui sont pris au dépourvu devant une tomate fraîche, ou une patate! Ayoye!!! Bon, c’est un reportage à sensation, mais perturbant quand même…  Les liens entre la  pauvreté, le niveau d’éducation, les habitudes alimentaires semblent tellement évidents! C’est dans ce temps-là que le capitalisme me choque le plus! Car qui blâmer, sinon la loi du marché?

Ensuite ce matin, je tombe sur le blogue de l’Agence Science Presse, un petit article sur une nouvelle forme de trouble alimentaire: l’othorexia nervosa.
« L’orthorexique calcule et analyse en détail son alimentation dans le but de consommer uniquement une nourriture « saine ». Ce qui est particulièrement dangereux est que l’orthorexique développe ses propres règles et définitions à ce sujet, qui ne correspondent aucunement à ce que la science définit comme salubre, sain ou équilibré. » Voilà, ça dérape. Comment développer une relation saine avec la nourriture, quand elle devient obsédante? Et comment ne pas être obsédé par ce qu’on mange, puisqu’on mange trois fois par jour (sans les collations)? Et nous, encore, on mange, mais, ailleurs? Quand on spécule sur le riz ou qu’on utilise le maïs pour produire de l’essence ‘verte’ au lieu de contribuer à nourrir le monde?

Je suis frappée d’impuissance.

Et puis, le coup de grâce, L’épicerie: Épisode 32 : L’antinutritionnisme
« Une nouvelle tendance : célébrer avec beaucoup d’intensité la malbouffe et glorifier la démesure. » À donner le mal de coeur, et cette fois, ce n’est pas une petite ville au milieu de nulle part aux États Unis qui est mise en scène, mais nous autres. Excès extrême, le nouveau sport au risque latent. Le comble du dégoûtant, de quoi rendre anorexique ou orthorexique. Sans blague.

J’espère juste que je peux aider mes filles è développer une relation saine avec la bouffe. Je ne sais pas trop comment, entre l’interdit (de boisson gazeuses, de restaurants fast-food en chaîne) et le laxisme (chips, hamburgers maisons), mais en tout cas, on mange des légumes de toutes sortes. Mais pour le reste, je demeure troublée, profondément.

Dernière minute: les lundis sans viande, une nouvelle mode  par ici.

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