Je me plonge cette semaine dans L’acrobatie aérienne de Confucius, de Dai Sijie
C’est une relecture en fait, puisque je l’ai déjà lu l’an dernier. N’empêche, il n’y a pas de limites au nombre de relectures qu’on peut faire d’un livre quand on l’aime.
Je suis tombée amoureuse du personnage fascinant de l’Empereur, la Quinte extravagante. L’exotisme du récit, tant dans l’espace que dans le temps m’ont happée: c’est comme entrer dans une fantaisie, et se mettre à rêver un monde hors norme, immense, notre monde au passé troublant, recomposé habilement dans une écriture fluide, rythmée et imagée.
Tout commence sous l’influence d’un astre, car les étoiles et la vie partagent un lien mystique et s’influencent directement… en apparence, du moins. Comment en douter? L’écriture coule comme de source, et emporte la lectrice que je suis. J’aimerais bien écrire comme ça!